Personnalité :L'intelligence fait tout et Kale le sait bien. Mais le cacher rend cet atout d'autant plus efficace. Kale joue constamment un rôle, celui de quelqu'un de superficiel, dragueur et bagarreur. Il est très à l'aise avec son corps et possède une certaine assurance pour en jouer. Kale peut avoir un côté manipulateur puisqu'il sait se servir de ses atouts. Loin d'être idiot, il sait très bien que cette facette de jeune homme superficiel peut lui permettre d'obtenir ce qu'il veut, renseignements ou autre. On pourrait le prendre pour quelqu'un de mesquin, mais c'est quelque chose qu'il est important de maîtriser si on veut s'en sortir là où il est né. La seule chose qu'on puisse dire, c'est qu'il est très bon acteur et ne montre sa réelle personnalité qu'aux gens en qui il a confiance. C'est parfois troublant de voir Kale se "transformer" lorsque quelqu'un d'inconnue arrive. Pour se préserver, il préfère montrer le garçon écervelé au public. Moins l'ennemi en sait sur lui, mieux il se porte. C'est son expérience en combat à mort qui le pousse à fonctionner de cette façon. C'est pourquoi tout le monde pense que Kale ne pense qu'à plaire, tout tourner en blague et surtout, qu'il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Mais il n'en est rien.
Derrière tout ça, Kale est quelqu'un de gentil, drôle, fiable mais aussi très fragile. Lorsqu'il est seul,il est plongé dans les souvenirs de son ancienne vie. Ça le rend malade, il peut ne pas sortir de chez lui pendant des jours en raison d'une rechute. Certains considère que Kale est instable psychologiquement. Pas facile de rester équilibré avec un tel passé. Il ne montre pas cette facette de sa personnalité à tout le monde. En vérité, il a honte. Sa personnalité de façade est une vraie muraille derrière laquelle il se cache. Il a honte de son parcours de vie, et c'est une chose qui le ronge.
On ne sait pas grand chose de Kale sous forme animale. Depuis sa naissance, on lui a interdit de se transformer si bien qu'il a toujours vécu en humain. Les rares fois où il se change en loup, il panique. Il ne sait pas ce que c'est d'être un animal. Il n'a pas l'habitude. Son quartier natale lui a transmis une forme de rejet pour sa forme pourtant originelle. Kale a peur et ne se transforme sous aucun prétexte. Il ne parle jamais de son côté animal. Il admire ceux qui changent de forme aisément, lui en est incapable. Cet animal à tellement été bannie, contenue, réprimé, qu'il ne l'a jamais considéré comme sa forme originelle. Dans son esprit, il est un humain. Un véritable lavage de cerveau dés l'enfance. Kale ne sait même pas réellement le nom de cette "chose". Il n'est jamais resté suffisamment longtemps en tant que tel pour avoir le loisir de s'admirer. Mais il l'a déjà entendu. Loup C'est si ... étrange. Rien que le fait d'en parler, il a l'impression de sentir cet animal en lui. Pourtant c'est bien ce qu'il est réellement. Mais ça, Kale refuse de l'entendre.
Qualités :Très bon combattant - Intelligent - Sens de l'humour - Fiable - Gentil - Dévoué
Défauts : Incapable de rester animal - Double-jeu - Troubles psychologiques - Manipulateur
Apparence :On ne pourrait pas dire que Kale est laid. Il correspond assez aux "standards de beautés" humains : grand, musclé, la mâchoire carré. Ses cheveux sont bruns mais avec des reflets bronze au soleil. Kale a de curieux yeux verts. Cette couleur se rapproche plus de celle de la mer à Varkens en été. Personne ne sait d'où il tient ça, ses parents ont les yeux bruns. Toujours sur son visage, Kale à des mimiques, des petits gestes, des expressions rien qu'à lui. C'est naturel, il a une certaine aisance dans ce corps d'humain et ça se voit. Il possède néanmoins plusieurs cicatrices sur le corps, vestiges de ses précédents combats. Il en une sur le nez, qui s'efface avec le temps, suite à une blessure importante. Il porte toujours un anneau d'argent sur le pouce.
Sous forme animal, Kale conserve ses yeux verts. Ils lui donnent un regard presque surnaturel. Son pelage garde sa couleur brune aux reflets blonds mais grisaille en hiver. Il conserve également une puissante musculature.
Histoire :Kale à grandi dans un endroit plutôt riche d'Ewilem, le quartier de Venatio. Un quartier sectaire. De ce qu'on raconte, une dizaine d'années après l'établissement d'Ewilem, un shapeshifter aurait trouvé dans les ruines des gravures mettant en scène des hommes, armés, entourés de foule au beau milieu d’une arène. Le shapeshifter en question, à force de recherches et de fascination pour les humains, en est venu à la conclusion qu’il s’agissait de combats à mort, d’évènements permettant de prouver sa bravoure et sa valeur. C’est donc de ce shapeshifter qu’est né le quartier de Venatio, en périphérie d'Ewilem, à l’ouest, totalement à part. Venatio serait d’ailleurs un des noms de ce type de spectacle, encore une information dénichée dans les ruines. Cette première génération qui s’établit dans le quartier ouest abandonna peu à peu sa forme animale, cherchant à tout prix à se rapprocher des humains, venerant cette civilisation perdue. Ils clôturèrent très vite leur quartier pour n’y accueillir que des adeptes de la forme humaine. Ils commencèrent à construire ce qu’il nommèrent ensuite le colisée et les premiers jeux virent enfin le jour. La seule règle pour s'y inscrire : être au moins agé de 18 ans.
C'est là que Kale est né. Sa forme de loup est pour lui synonyme de barbarie, de violence, une tare de son espèce. En tout cas c'est ce qu'on lui a rentré dans la tête depuis son plus jeune âge. Il ne sait donc pas se transformer. A Venatio on étudie la civilisation humaine, reproduit leurs coutumes et traditions, s'entraine au maniement des armes et surtout, on ne se transforme jamais. Kale n'a donc presque pas de réflexes animalier, il ne sait pas se comporter en tant que tel. A côté de ça, il est un redoutable humain. A peine savait-il marcher, qu'on lui mettait déjà des armes dans les mains. Cette éducation n'était mise en place que dans un seul but : gagner les jeux. Le gagnant devient adulé, respecté, il obtient une place de choix au conseil mais surtout, il ne manque jamais de rien. De toute façon, il n'y avait pas de choix possible. C'était la victoire ou la mort. Cet évènement rythme la vie du quartier et ceux qui n'y participent sont rejetés, mis à l'écart. Toute l'année, on se prépare pour les tournois. Toute la vie même. Les parents de Kale l'ont donc très tôt initié à l'art du combat. Il suivait un entrainement spécial et personnel. L'emploi du temps des jeunes gens divisait leurs journées en deux parties : le matin était consacré à l'étude de l'humanité et l'après midi aux arts de la guerre.
A ses 18 ans, Kale participa donc à ses premiers jeux. Il n'avait vécu que dans l'attente de ce moment et jamais la possibilité que cette réalité soit moins belle que ce qu'il s'était imaginé ne lui avait effleuré l'esprit. Et pourtant. L'horreur dont il fut témoin là bas changea radicalement ce qu'il était. Ce massacre auquel il participa fit ressortir ses pires côtés et il commença à nourrir un profond dégout de lui même. Le manque d'humanité dont il était témoin l’effrayait. Son manque d'humanité l’effrayait. Plus il progressait dans le tournoi, plus il se répugnait. Il perdit sa meilleure amie cette année là. Wima fini égorgée lors d'un de son dernier affrontement et Kale fut forcer de le regarder, sous les acclamations du public. Il sortit vainqueur de cette édition mais n'en retira aucune fierté. Il avait changé. Le garçon si joyeux de vivre, souriant et drôle avait laissé sa place à quelqu'un d'angoissé, déchiré, et par dessus tout perdu. Kale apprit à s'adapter, calquer ses réactions sur celles des autres et ne rien laisser paraître de son aversion. Alors il souriait, plaisantait, sortait. Mais il n'était plus qu'une coquille vide.
A Venatio, on pouvait participer aux jeux autant de fois qu'on le voulait, le nombre de victoires coïncidant aux privilèges donnés. Kale s'était déjà octroyé les bénéfices d'une participation mais ses parents voulaient plus. Sa mère avait gagné trois éditions et son père deux. De ce fait, ils jouissaient d'une place de choix dans le quartier, habitaient une des plus belles maisons et leurs paroles avaient du poids. Mais Kale n'était plus que l'ombre de lui même. Sa victoire l'avait rendu populaire et en société, il revêtait ce masque, mais entre les murs de sa maison, il ne savait mentir et son apathie lui collait à la peau. Son dégoût pour cette vie grandit jour après jour, sa volonté d'en finir avec. Il n'avait pas de solution de repli. Il ne savait pas ce qu'il y avait au dehors de Venatio. On lui avait rentré dans le crâne que les shapeshifters étaient des monstres, que le monde extérieur était brutal et violent. Alors pour lui, c'était choisir entre un enfer et un autre. Mais par moment une lueur d'espoir semblait s'allumer en lui. Il se surprenait à imaginer un avenir ailleurs. Il savait que si il partait, il vouait sa famille à l'échec et à l'exclusion. Mais assez ironiquement, ils étaient devenus des inconnus pour lui. Il pouvait bien en condamner deux, il en avait tué des dizaines. Alors à choisir entre la mort ou l'exil, au matin de la nouvelle édition des jeux, il quitta Venatio.
S'adapter au monde extérieur ne fut pas des plus facile. Il débarqua dans ce monde totalement étranger, gigantesque et duquel il n'avait aucune connaissance. Bien sur il n'avait rien, pas d'argent, pas de quoi vivre. Il conserva sa personnalité de façade par delà les murs de son quartier, elle l'avait sauvé une fois, pourquoi pas deux. Et en effet, le rôle que Kale fut amené à jouer pour survivre dans la capitale fut tout autre que celui d'un meurtrier. Il usa de sa sociabilité dans un premier temps. Sympathiser avec des shapeshifter lui permi de trouver le gite et de quoi manger pour quelques nuits. Mais la technique avait des failles, les gens trouvaient quelqu'un d'amical trop louche et céder ne serait-ce qu'un morceau de pain semblait leur arracher le cœur. Alors Kale dut s'adapter une nouvelle fois. Si la sympathie ne suffisait pas, il restait le physique. A force d'études, il avait remarqué que ce n’était pas simplement pour de la discussion que les gens cherchaient de la compagnie. Avec cette nouvelle perspective, les portes et les gardes mangers s'ouvraient beaucoup plus facilement. Alors Kale arpentait les bars, y discutait et repartait avec quelqu'un pour la nuit. Il avait touché le fond. Il se détestait suffisamment pour n'avoir aucun remord à vendre son propre corps. Mais de ces quelques mois il tirait quelques enseignements. Kale devint un fin manipulateur et un excellent acteur.
Son calvaire prit fin grâce à une rencontre. Une vieille femme le prit sous son aile et le convint d'arrêter ses activités. Elle lui offrit un gite et essaya de lui redonner gout à la vie. Kale passa de longues heures à parler avec elle et pour la première fois depuis des années, il put établir une relation de confiance. Elle lui expliqua ce qu'elle savait sur ce monde, l'aida à prendre du recul sur son éducation et surtout, lui redonna foi en cette société. Elle le convint de quitter la capitale pour aller s'installer à Varkens, une ville bien plus calme et tranquille, loin de ces horreurs qui noircissaient sa vie. Alors, un beau matin de Novembre, il prit la direction du Nord et quitta enfin Ewilem. Avec ses quelques économies, Kale put s'offrir une maison en bord de plage à Varkens. Là bas, il dut réapprendre à vivre et à gérer ses angoisses. Le changement ne fut pas facile mais il put commencer à gouter à une vie plus douce. Malheureusement, de cet épisode, Kale avait hérité de nombreuses séquelles et ses journées furent au départ rythmées par de violentes crises d'angoisse. Dans un premier temps, il tâcha de réapprendre à trouver le sommeil, ses nuits troublées par d'incessants cauchemars.
Mais la vie de Kale prit un nouveau tournant un matin de printemps. Il rentrait de Aust, parti y faire quelques achats, et fit la rencontre d'un élan sur le chemin. Aaron et lui échangèrent quelques mots mais malheureusement, par un coup du hasard, l'élan avait été témoin des tueries à Venatio et reconnut Kale. Le jeune homme se laissa gagner par l'angoisse et contre toute attente, Aaron l'aida à se calmer. Ils repartirent tous les deux vers Varkens, cette amitié naissante dans la tête. Mais arrivés au nord, ils tombèrent sur deux jeunes femmes Callisto et Lyanna. Envers la première, Aaron avait une dette et Kale avait déjà rencontré la seconde. Les quatre jeune gens se retrouvèrent embarqués dans l’histoire d'Aaron et Callisto dont la dette devait être remboursée. Un plan fut établi, ils allaient vendre la ramure de l'élan à un braconnier. Malheureusement pour Kale, ils devaient se rendre à Ewilem.
Depuis 3 ans qu'il était à Varkens, il n'avait jamais remis les pieds à la capitale et son seul nom suffisait à le rendre nauséeux. Pourtant, il se força à faire partie du voyage et les quatre amis gagnèrent Ewilem. Mais cette ville était associé au malheur et le sort s'acharna une fois de plus. Salomon, le braconnier à qui ils devaient s'adresser, leur avait tendu un piège, c'était Aaron en entier qu'il voulait. Alors, en défendant son ami, Kale tua une fois de plus. La mort de Salomon eut de nombreuses conséquences et c'est Aaron qui en fut accusé. De retour à Varkens, les quatre amis n'eurent pas beaucoup de répit. Wade, un assassin, avait été lancé aux trousses d'Aaron. Ils durent user de stratagème pour l'éloigner de l'albinos et finalement, il repartit bredouille vers la capitale. Mais cette visite fit beaucoup réfléchir Aaron et il décida de quitter ses amis sans dire un mot. Il disparut dans la nature. Pour Kale ce fut un véritable déchirement. Il avait trouvé un frère en la personne d'Aaron et sa perte le fit retomber dans ses vieilles angoisses. Avec Lyanna et Callisto, ils se lancèrent à sa recherche à travers tout le territoire.
Ils le retrouvèrent plusieurs semaines plus tard à Ragnok où ils firent la connaissance d'Oméga et de son mouvement de résistance. En effet, le racisme anti non-pur était plus fort que jamais et une révolte grondait. Malgré lui, Aaron venait d'être désigné comme égérie de cette révolte. Accompagné de ses amis, il regagna Varkens et un véritable travail de propagande se mit en place. Pourtant, la ville se retrouva en proie à une nouvelle catastrophe : un incendie. Le feu, qui disait-on avait été lancé par des puristes, se propagea sur toute la ville et la réduit en cendre. Ce jour là, Kale perdit sa maison et il sombra de nouveau dans ses pires retranchements. Cet évènement le rendit une nouvelle fois apathique et lorsqu'ils gagnèrent Aust après la reconstruction de Varkens, il n'avait plus d’intérêt pour rien. Mais dans la ville du sud, il fut confronter à son propre paradoxe. Vaia, l'amie d'Aaron, l'avait prit à l'écart pour lui raconter son histoire qui était intimement mêlée à la sienne. Elle avait perdu son amour, tuée à Venatio. Devant elle, Kale se sentit ridicule, égoiste. Il ne pouvait q'admirer le courage qu'elle avait de faire face à cette vie alors qu'elle avait déjà tout perdu. Mais une nouvelle fois, la mort vint frapper à sa porte. Lors du banquet donné en leur honneur, Memphis, une de leur connaissances, périt en protégeant Aaron d'une lame lancée vers sa poitrine par un puriste infiltré. Pour Kale, ce double évènement eut l'effet d'un electrochoc. Il ne pouvait plus se laisser glisser dans la torpeur ou la vie lui filerait entre les doigts. Alors un soir, il se confia enfin à ses amis et leur raconta son parcours.
Le passage par Aust fut pour le moins difficile psychologiquement. Les rebelles essuyèrent deux batailles et Kale en passa par la torture. Lyanna et lui avaient été soumis à la question par les puristes. A partir de ce moment là, une ambiance étrange s'installa entre eux. C'était comme si ils revivaient la scène à chacun de leurs contacts. Mais depuis quelques temps, Kale voyait Lyanna différemment. Ces derniers mois les avaient rapproché et il avait commencé à développer de réels sentiments pour elle. Ils étaient camouflés derrière son mal être mais n'avaient de cesse d'occuper son esprit. De ne plus lui parler et de voir leur relation s'effriter le rongeait. Alors, à force de discussions et d'efforts des deux côtés, les choses rentrèrent peu à peu dans l'ordre.
Aaron, Callisto, Lyanna et Kale quittèrent enfin Aust au début de l'année 54. Pour la première fois ils se séparèrent. Aaron et Lyanna partirent vers Ewilem pendant que Callisto et Kale rejoignaient Ragnok, assiégée. Kale était abimé physiquement et mentalement mais il se forçait à ne pas ralentir. A Ragnok ils mirent au point un plan permettant de gagner du temps aux assiégés. Quelques semaines plus tard, le reste des troupes les rejoignirent. C'est à ce moment là qu'ils livrèrent leur dernière bataille. Elle fut éprouvante et difficile mais les rebelles en sortirent vainqueur. Mais Kale s’inquiéta d'un détail. Emporté par la rage du combat, il s'était à moitié transformé. C'était la première fois que ça lui arrivait. Pourtant il enterra ce souvenir derrière lui et décida de ne pas en reparler. Peu après cette victoire, le camp des rebelles se retrouva troublé par une nouvelle inquiétante. Ewilem était devenu une cité indépendante, recluse sur elle même. Mais d'Ewilem, Kale vit arriver une silhouette qu'il connaissait bien. Il s'agissait de Ian, le petit frère de Wima, sa meilleure amie à Venatio. Voir un visage de son quartier au milieu de ce monde qu'il s'était construit fut assez difficile à encaisser. Pourtant, elle lui permis une grande avancée dans sa voyage intérieur. Kale put se livrer sur son vécu à une personne qui ne pouvait pas mieux comprendre. Parler avec Ian lui permis de se rendre compte qu'on pouvait vivre l'enfer et l'enterrer derrière soi. Mais la fin de guerre fut marquée par le procès des puristes et des désaccord conduirent à une violente dispute entre Kale et Aaron mais aussi avec Lyanna. Pourtant, avec Callitso, ses amis étaient ce qui comptait le plus au monde pour lui et de grandes discussions furent nécessaires pour un retour à la normal.
Depuis la fin de la guerre, Kale est de retour à Varkens. Il a retrouvé un maison et coule des jours paisibles. Désormais honnêtes quant à leurs sentiments, Lyanna et lui ont décidé de commencer une histoire qui pour l'instant n'appartient qu'à eux.
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PUF : Hélia
Age : 16
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