Ils m'on tous saoulés ♫ -libre-

Oramyr errait seul. Sa petite rencontre avec Ra' Aden l'avait laissé tout gaie mais le nombre de plaies qu'il avait était assez impressionnant. Il s'était résigné à rentrer chez lui à Ewilem. Le jeune homme marche tranquillement, car , oui il n'était pas cheval mais humain actuellement. Ses toiles lui servant d'habits, volaient dans le vent. On pouvait voir qu'elles étaient légèrement usée et tachée. Notamment des taches de sang, de son propre sang tant ses blessures avaient du mal à guérir. Sa flute à la main il ne jouait pas, l'envie n'était pas là.

Il passa près d'un buisson et en fit frissonner les feuilles. Il ne s'aperçut pas immédiatement que quelqu'un était couché dans les feuilles mortes. Il regardait le ciel l'air pensif. Seulement la masse attira son regard. Il s'approcha d'elle doucement puis s'accroupit en la fixant.

Il ne bouge pas alors que la jument colle ses doux naseaux sur sa main. Le beau blond sent ses cheveux virevolter dans vent. Il continu de fixer la jument crème. Elle semblait un peu perdu à ses yeux. Il n'avait pas peur d'elle et n'éprouvait aucun sentiment à son égard à part de la curiosité. Il délaissa sa position accroupit pour se mettre en tailleur devant elle. Il commença à se dévêtir laissant apparaitre la plaie qu'il avait à l'épaule. Pendant qu'il commençait à la retirer il lança gentiment :

"Tu n'as rien à craindre"

Il finit par retirer entièrement sa chemise. Le souffle chaud de la jument réchauffe son corps meurtri. Il se sent à l'aise avec elle. Il tend la main vers le chanfrein de la jument. Il la flatte tranquillement avant de s'écrouler sur le sol. Oramyr regarde le ciel, il n'est ni couvert ni dégagé, les oiseaux chantent leur douce mélodie. Oramyr est tout bonnement épuisé malgrès le fait qu'il soit si proche de chez lui.

La jument lui tient chaud, il l'a voit gesticuler puis prendre sa chemise pour la poser sur lui comme pour en faire une couverture. Il se demande si il arrivera à tenir le peu de chemin qui lui reste à faire. Il passe sa main dans les poils de la crème, ils sont doux et chaud.

"Tu es vraiment gentille comme personne"